Le cinéma… made in Hong Kong

De plus en plus, on voit des remakes américains de films asiatiques et surtout hongkongais, mais le saviez-vous ?

Citons simplement le plus réussi d’entre eux : The departed (les infiltrés, 2006) de Martin Scorsese, avec les talentueux Leonardo Di Caprio, Matt Damon et Jack Nicholson s’inspire directement de Infernal Affairs (2002), coréalisé par Andrew Lau, joué par les célèbres Andy Lau et Tony Leung.

On ne peut parler du cinéma de Hong Kong, sans parler de la ville elle-même. Plus qu’une ville ou un espace économique, c’est un nom magique. Suivant les cahiers du cinéma américains qui ont explosé dans les années cinquante, Hong Kong a fait rêver l’Asie dès les années septante ; certes, en piquant le glamour hollywoodien, mais en restant plutôt hermétique au reste du monde.

Dès lors, Hong Kong ne cessera d’inonder la diaspora des chinatowns du monde entier. Les cinéastes asiatiques mélangent savamment le folklore local au genre importé par l’Occident, en revisitant tous les genres.

Les films hongkongais franchiront timidement la frontière culturelle grâce à la renommée d’acteurs fameux : Bruce Lee, première star internationale, puis Jackie Chan. Même si la popularité ne dépasse pas encore le cercle des initiés de la catégorie Kung-Fu.

Ainsi durant 1980-90, on voit l’explosion de grandes stars qui deviendront rapidement internationale : Tony Leung, Chow Yun Fat, Leslie Cheung, Andy Lau, Simon Yam, Francis Ng, Lau Ching Wan, Maggie Cheung…pour ne citer qu’eux. Toujours dans une logique de production industrielle, le cinéma de Hong Kong est prolifique mais aussi inventif. Les nouvelles esthétiques, plus débridées ( !) et créatives signent le démarquage d’avec sa sœur hollywoodienne.

L’avènement se fera finalement dans les années nonante. John Woo, ouvrant la voie avec Hard boiled (A toute épreuve, 1992), suivi rapidement par Face/Off (Volte face, 1997). Wong Kar Wai est lui aussi connu avec de belles réussites, Happy together (1997) et In the mood for love (2000). Ces réalisateurs hongkongais connaissent désormais la consécration internationale.

Amateurs cinéphiles, soyez attentifs ! Le cinéma coréen et japonais est aussi à suivre…