Les risques naturels en Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande se situe sur une zone de subduction, c'est à dire à l'endroit où la plaque du Pacifique plonge sous la plaque australienne. Le mouvement des plaques provoque des séismes fréquents. Plusieurs volcans créent de somptueux paysages mais présentent un danger pour les personnes et les infrastructures. Les éruptions et les séismes sont les principaux risques naturels en Nouvelle-Zélande.

Découvrez nos suggestions d’itinéraires en Nouvelle-Zélande :


Les volcans en Nouvelle-Zélande


Les volcans en Nouvelle-Zélande, en particulier sur l'île du Nord, offrent un décor sublime aux touristes amateurs de randonnées. On peut toujours voir les fumerolles émanant du Te Maari résultant de sa dernière éruption en 2012. Rotorua est très prisé du fait de ses merveilles géo-thermales : lacs, geysers, boues bouillonnantes... Par conséquent, le pays présente un risque volcanique élevé. Les éruptions des stratovolcans, reconnaissables à leur forme conique, comme les volcans du Tongariro, peuvent se manifester par des coulées de lave mais aussi par des explosions crachant de la cendre et du magma en fusion. Les nuages de cendres capables de se déplacer sur des centaines de kilomètres ne sont pas toxiques mais peuvent provoquer des dégâts sur les constructions. En hiver, le risque est accentué par la formation de lahars, coulées de boue formée de magma et de neige qui dévalent les pentes du Ruapehu.

Avant d'entamer une randonnée autour de l'un de ces volcans (Ruapehu ou Tongariro) ou sur l'île de White Island, renseignez-vous auprès des bureaux d'information et, si la moindre alerte est détectée, reportez votre excursion.


Les tremblements de terre en Nouvelle-Zélande


Il y a des séismes en Nouvelle-Zélande pour la même raison qu'il y a des volcans. La position du pays sur la ceinture de feu, zone où l'activité tectonique est intense, explique l'occurence de séismes. La terre tremble en moyenne 20 000 fois par année, les secousses n'étant pas toujours ressenties et les bâtiments construits en conséquence : suite au séisme de 2011, la reconstruction de Christchurch a été axée sur la résistance sismique, avec une utilisation importante de l'acier dans les nouvelles constructions.

Sur l'île du Sud, l'activité sismique est plus rare. Toutefois, lorsque le déplacement des plaques engendre des cassures à la surface de la terre, les séismes sont peu profonds, ce qui est le cas au niveau de la faille alpine, ils peuvent alors provoquer d'importants dégâts car les secousses sont plus fortes en surface. Du fait de la faible population de la région de Fiordland, les séismes y ont moins d'incidence.

Selon la localisation de leur épicentre, les séismes peuvent générer des tsunamis qui font partie des risques naturels en Nouvelle-Zélande. Les habitants et les touristes sont préparés et informés de ce qu'il faut faire avant, pendant et après un séisme, et dans toutes les villes à proximité de zones à risques, les autorité surveillent attentivement les signes annonciateurs d'éruptions ou de secousses pour procéder aux éventuelles évacuations.

Les pluies diluviennes qui peuvent s'abattre en peu de temps sur certaines régions sont parfois la cause d'importantes inondations en Nouvelle Zélande. La météo peut changer soudainement, et il est impératif d'avoir sur soi de quoi se couvrir ou échapper aux intempéries.

Les éléments qui engendrent ces risques naturels ont aussi donné naissance à la diversité et la beauté des paysages, qui attirent tant les voyageurs du monde entier.

Haut