Les spécialités culinaires en Afrique du sud

L’Afrique du Sud est le creuset d’influences culinaires multiples, depuis celle de la population indigène zouloue jusqu’à celle des Boers - les colons hollandais - en passant par celle des Français, Indiens et Malaisiens. Cette spécificité multiculturelle confère à sa cuisine un dynamisme qui ne manquera pas de titiller vos papilles. Lors d’un voyage en Afrique du Sud, voici de l’entrée au dessert les délices essentiels que vous pourrez y déguster.


Les Plats

les Bunny Chow

Les « Bunny chow » - des miches de pain évidées fourrées de curry épicé - sont l’une des grandes spécialités culinaires en Afrique du Sud. Originaires de Durban, ils sont désormais populaires dans toute le pays et débarquent même sur les marchés londoniens ! Créés à l’origine par la communauté indienne immigrée à Durban, dans là province de Natal, ils sont servis aux travailleurs pour le déjeuner. Essayez le poulet, le porc ou les variétés végétariennes garnies de lentilles et de haricots.

La salaison

La salaison sèche était une méthode de conservation de la viande utilisée par les tribus indigènes d’Afrique du Sud avant l’invention des réfrigérateurs. Généralement élaborés à partir de bœuf ou de gibier, telles que le springbok, le « biltong » - une viande séchée à l’air en fines tranches - et le « droewors » - une saucisse séchée à l’air - sont traditionnellement consommés comme en-cas. La viande est séchée dans un mélange de vinaigre, de sel, de sucre et d’épices, telles que la coriandre et le poivre - puis suspendue pour le séchage. Tous deux affichent une teneur élevée en protéines et faible en graisses, ce qui en font des mets de choix pour ceux qui veillent à leur santé. De nos jours, les producteurs de biltong et de droewors ajoutent souvent des arômes à la viande - tels que le piment ou l’ail - et utilisent des viandes variées, telles que l’autruche et le sanglier.

Les boerewors

Élaborés à partir de bœuf, auquel on adjoint porc ou agneau et un mélange d’épices, les « boerewors » sont une des spécialités culinaires en Afrique du Sud. Ce sont des saucisses traditionnellement servies enroulées et cuites sur un « braai », un barbecue. Le mot « boerewors » dérive des mots afrikaans et néerlandais « boer » (fermier) et « wors » (saucisse).

Au XVIIe siècle, hollandais et français ont débarqué et se sont installés au Cap, apportant des esclaves d’Indonésie, d´Inde et de Malaisie, ainsi que leurs épices et leurs méthodes de cuisson traditionnelles. Associées aux produits locaux, les épices aromatiques telles que la cannelle, le safran, le curcuma et le piment ont donné naissance à des currys et des ragoûts parfumés, qui sont encore populaires aujourd’hui dans la région.

Le chakalaka et le Pap

Typiques du Lésotho, « chakalaka » et « pap » sont les piliers de tous les repas sud africains. Le chacalaka est un plat de légumes composé d’oignons, de tomates, de poivrons, de carottes, de haricots et d’épices, et est souvent servi froid. Le pap, qui signifie « bouillie », ressemble aux « grits » américains et c’est un plat de féculents à base de maïs blanc. chakalaka et pap sont souvent servis ensemble, avec de la viande braisée ou au barbecue, du pain, de la salade et des ragoûts.

Le Braai

Quand vous aurez mis le pied sur le sol sud-africain, n’en partez surtout pas avant d’avoir dégusté un « braai » traditionnel, tant pour les aliments cuits au barbecue que pour l’expérience culturelle. C’est l’un des incontournables de la cuisine sud africaine. Pour un véritable goût d’Afrique du Sud, un authentique « braai » ou « shisa nyama » (« brûler la viande » en zoulou) est une expérience culinaire à ne pas manquer. Les « braais » sont nés dans les townships de Johannesburg, avec des bouchers qui installaient des barbecues devant leur magasin le week-end pour griller leur viande et la vendre dans la rue. Aujourd’hui, les communautés locales se réunissent pour des « braais » le week-end afin de partager la nourriture. Allez-y pour vous imprégner de l’atmosphère vibrante, écouter de la musique et faire votre choix parmi les viandes proposées, généralement bœuf, poulet, porc, agneau et « wors » - les saucisses. Végétariens s’abstenir !

Le bobotie

Vraisemblable héritage des colons asiatiques, le « bobotie » est devenu le plat national du pays et c’est un symbole de la cuisine sud africaine. On le prépare dans de nombreux foyers et restaurants. Il s’agit d’un mijoté de viande hachée avec des épices - du curry en général, herbes et fruits secs. On le recouvre ensuite d’un mélange d’œufs et de lait et on passe le « bobotie » au four jusqu’à ce qu’il « prenne ».

Les desserts

le malva pudding

Importé des Pays-Bas, le « malva pudding » est une génoise cuite au four, sucrée et collante, prépaée avec de la confiture d’abricot et servie nappée d’une sauce à la crème chaude. Il s’agit de la réplique sud africaine du » sticky toffee pudding » britannique, servi dans de nombreux restaurants, mais surtout préparé à la maison pour le déjeuner du dimanche.

Le melkert

Cousin de la « custard tart » britannique et du « pasteis de nata » portugais, le « melkert » consiste en une pâte composée de lait, d´œufs et de sucre, souvent épaissie avec de la farine. Une fois cuit, on le saupoudre traditionnellement de cannelle. On le sert en dessert dans les restaurants et on le trouve dans de nombreuses boulangeries.

l’Amarula Don Pedro

Enfin, l’Amarula Don Pedro est un cocktail–dessert qui utilise l´Amarula sud-africain - une liqueur crémeuse élaborée à partir du fruit indigène appelé « marula », mélangé à de la crème glacée. Vous en trouverez dans tous les bars et vous pourrez en ramener une bouteille du duty-free pour en préparer vous-même après votre séjour en Afrique du Sud !

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