Entre mythe et réalité, le Gaucho Argentin

Figure légendaire de l’Argentine, symbole de liberté et de rébellion, les cowboys argentins appelés « Gaucho » (prononcé ga-ou-tcho) ont brièvement prospéré entre le 18ème et le 19ème siècle lorsque les plaines bordant le Rio de la Plata se remplissaient d’immenses troupeaux de bovins et de chevaux sauvages introduits par les premiers colons européens.

Désignant un peuple nomade, les gauchos étaient des créoles Indien-Espagnol, des orphelins rejetés par la société habitant de vastes territoires de Pampa argentine. Inséparables de leurs cimarron, ils devinrent d’agiles dompteurs et d’excellents cavaliers.Toujours accompagnés de « boleadoras », une arme redoutable composée de 3 pierres rondes attachées à des fils de cuir tressés, d’un couteau traditionnel « le facon » et d’un lasso qu’ils magnaient avec une grande dextérité; ils vivaient en toute liberté de l’élevage et louer prodigieusement leurs services à de riches éleveurs.

Solitaires, vivant en marge de la société, considérés comme maraudeurs, voleurs de bétails, ou contrebandiers, les Gauchos n’avaient pas bonne réputation. En 1856, le gouvernement décida de vendre une partie des terres, et des propriétaires privés dépossédèrent les Gauchos de leur territoire. L’élevage du mouton et l’arrivée du barbelé mettra fin à la cette grande vie nomade sur la Pampa. Forcés à se sédentariser ils seront à l’origine de la création des premières estancias.

La culture argentine souligne avec beaucoup de ferveur l’image mythique du Gaucho. Identifié dans la littérature gauschesca par de nombreux auteurs, comme un être loyal, noble et sincère, enrôlé de force dans de nombreuses guerres d’indépendances et civiles, a permis de défendre la cause de gauchos et à contribuer à édifier une image de héros national.

Alors s’agit-il d’un mythe ou d’une réalité ?

Comme toujours une part de la vérité est à l’origine du rêve…

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