Chaque visiteur doit être bien informé des dangers au Kenya avant de pénétrer dans le pays.
Le terrorisme sous toutes ses formes
Le terrorisme a causé de profondes blessures dans le pays. Tout le monde a en mémoire les images des attaques contre l'université de Garissa, 2 avril 2015, qui s’est soldée par 147 morts, ou celle du centre commercial Westgate, le 21 septembre 2013, avec 68 morts et cinquante blessés. Récemment, c’est l’hôtel Dusit D2 et la base militaire de Simba qui ont été les cibles de telles attaques. La menace terroriste pèse sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement dans les comtés limitrophes de la Somalie: Mandera, Wajir, Garissa et Lamu.
Les conflits transfrontaliers et tribaux sont à l’origine d’exactions sanglantes. On note des zones critiques dans les comtés précédemment cités et dans ceux qui bordent le Soudan du Sud et l’Éthiopie: Turkana ou Marsabit.
L’accès à l’eau est à l’origine de conflits sanglants entre les éleveurs et les agriculteurs, notamment dans la Vallée du Rift.
En ville, il faut être très vigilant. Le taux de criminalité du Kenya est l’un des plus élevé d’Afrique. Les vols à la tire, les cambriolages et les enlèvements, perpétrés avec une rare violence en cas de résistance, sont fréquents à Nairobi, Mombasa, Kisumu, ainsi que dans les stations balnéaires.
Les étrangers sont des cibles privilégiées de tous ces actes de terrorisme.
Hygiène et risques naturels au Kenya
Les deux dangers naturels les plus importants au Kenya sont les sècheresses et les inondations.
Conséquence directe du réchauffement climatique, le Kenya enregistre d’année en année des températures de plus en plus hautes sur l’ensemble du territoire. Il en résulte de fréquentes périodes de sècheresse dont les effets sont catastrophiques pour les populations. La disponibilité en eau potable s’amenuise. Les rivières et les lacs s’assèchent, alors qu’on note une utilisation excessive de l’eau destinée à l’élevage et l’agriculture. Les organismes internationaux estiment que le Kenya entre dans grave crise hydrique.
Paradoxalement, les inondations sont la seconde source d’inquiétude. Elles se produisent durant les deux saisons des pluies, entre les mois de mars et de mai, et au mois de novembre. Les pluies excessives sur une courte période entrainent des glissements de terrain et des coulées de boue meurtrières.
Les risques de tremblement de terre ou de tsunami sont évoqués par toutes les instances de prévention, mais ce sont des alertes mineures qui n’ont pas connu d’épisodes graves depuis longtemps.
Les virus représentent une autre menace pour les Kenyans et les visiteurs. Il est indispensable de faire un point sur ses vaccinations plusieurs semaines avant de partir. La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée, la maladie étant endémique dans le centre et l’ouest du pays. Or, ce vaccin n’est pas toujours disponible dans les centres de santé. Il est également conseillé d’être à jour sur les vaccins suivants: le diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP), l’antituberculeux, la fièvre typhoïde, les hépatites virales A et B, la méningite bactérienne A + C + Y + W135, la rage et le ROR pour les enfants (rubéole, oreillons et rougeole). Les autorités locales enregistrent régulièrement des cas de paludisme, de dengue, de chikungunya et de cholera.
Le MST et le virus du HIV sont aussi très présents. Les rapports sexuels avec des partenaires inconnus doivent être réalisés en prenant les précautions d’usage.
Le Kenya est un pays qui offre de magnifiques paysages et des souvenirs mémorables. Les visiteurs doivent néanmoins faire très attention à plusieurs types de dangers au Kenya. L’insécurité, la criminalité et le terrorisme sont des menaces réelles et de tous les instants. Les étrangers sont des cibles prioritaires. Les risques naturels au Kenya font aussi partis des points à considérer lors de la préparation de votre voyage. Enfin, les risques sanitaires constituent un danger certain qui exigent de suivre des mesures simples et efficaces en toute circonstance.