Secteurs d'activité en Italie

L’Italie est à la fois une puissance économique mondiale et européenne. Hormis l’agriculture qui est à la base de son économie depuis de nombreuses décennies, la péninsule excelle également dans les industries de luxe, les industries traditionnelles, la sidérurgie, l’automobile, l’électronique et la bureautique. Plus récemment, elle est devenue un pays tertiaire, un secteur d’activité qui tourne des activités commerciales et des services. Le tourisme tient également une place importante dans l’économie de l’Italie.

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L’agriculture, la pêche et l’élevage en Italie


L’agriculture et l’industrie sont considérées comme les principaux secteurs d'activité en Italie. Si ce pays est tellement productif, c’est surtout en raison de sa surface agricole utile qui s’étend sur près de 54 % de son territoire, et cela, sans compter les milliers d’hectares de forêts et de sols abandonnés ou non cultivés. En Italie, la majorité des exploitations est à gestion directe. Seule une infirme partie appartient à des coopératives. Parmi les productions qui font la réputation de l’Italie, on retrouve les cultures céréalières, la vigne, l’olivier et la sylviculture.

Malgré ses 8000 km de côtes, la pêche n’exerce que peu de poids dans l’économie de l’Italie. La raison en est simple : la méditerranée est une mer très peu poissonneuse. La pêche demeure une activité limitée hormis pour les ports de la mer Adriatique, de la mer Tyrrhénienne et des îles de la Sardaigne et de Sicile. Les pêcheurs des ports précédemment cités parviennent à faire de bonnes prises une bonne partie de l’année. On relève également la présence de plusieurs élevages marins à Tarente, Naples et La Spezia qui, malheureusement, ne couvrent que les besoins régionaux.

Contrairement aux idées reçues, l’Italie n’a jamais été un pays d’élevage. Aujourd’hui encore, elle reste une importatrice de viande. La production fourragère italienne est trop peu suffisante pour un élevage de masse. Par ailleurs, l’élevage de bovin concentré dans le nord est beaucoup plus tourné vers le lait que la viande. L’élevage ovin, quant à lui, connaît un relatif développement dans le sud.


L’industrie italienne: un secteur porteur depuis les années 80


L’Italie est devenue une puissance industrielle au début des années quatre-vingt. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’industrie italienne était à son plus bas niveau, mais il ne lui a pas fallu bien longtemps pour se remettre d’aplomb.

Dans les années cinquante, la sidérurgie était la principale activité industrielle italienne et elle était concentrée majoritairement dans les villes de Terni, Tarente, Piombino et Gênes. Quant aux métaux non ferreux tels que l’aluminium, ils étaient traités à Brescia, Bolzano, Mori et Porto Marghera. Les constructions mécaniques pour lesquelles l’Italie est un cador sont réparties à Modène, Naples, Milan et Turin. Ses usines de matériels agricoles et d’aéronautiques sont surtout implantées à Varèse et Turin. Tout ceci pour dire que l’Italie est une puissance industrielle et il y a fort à penser qu’elle le restera encore pour les décennies à venir.


Le secteur tertiaire: la force de l’economie de l'Italie


Les transports tiennent une part importante dans l’économie de l’Italie. Le réseau routier est particulièrement développé d’autant plus que la péninsule est un pays où la majeure partie de la population voue une immense admiration pour l’automobile. Les transports maritimes ont pu conserver leur importance. Si 15 % de ce trafic est consacré à la navigation de cabotage, le reste est destiné au trafic international.

Le fort développement du transport est un précieux allié pour le tourisme italien. Aujourd’hui, le tourisme culturel, historique, gastronomique, religieux attire plusieurs millions de personnes à destination de prestigieuses villes comme Florence, Rome et Venise. Les ruines de Pompéi ont été, pendant une longue période, le site le plus visité des touristes. À cela s’ajoutent le tourisme de montagne et les stations balnéaires qui jouissent d’une relative popularité chez les touristes des pays voisins. À noter que c’est en partie grâce à ce tourisme que se développent les activités de commerce en Italie.

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