Média en Ouzbékistan

La presse écrite en Ouzbékistan

La presse écrite englobe en général les moyens de diffusion de l’information écrite. Cela inclut les journaux quotidiens, les hebdomadaires, les publications périodiques ainsi que les organismes professionnels qui sont liés à la propagation de l’information. En tenant compte de cette courte définition, force est de constater que la presse écrite en Ouzbékistan est presque inexistante. Les spécialistes de ce secteur estiment que cela est en partie dû à l’autoritarisme extrême exercé le gouvernement de l’Ouzbékistan. Ce dernier sous le couvert du respect et de la tolérance a autorisé l’entrée de quelques médias étrangers, mais comme annoncés un peu plus tôt, ces derniers sont exposés à de fortes pressions.
La censure est encore bien présente en Ouzbékistan. L’épique aventure de la journaliste ouzbek Galima Bukharbaeva en est la preuve flagrante. Après avoir effectué des reportages sur l’autoritarisme en Ouzbékistan et en publiant un témoignage sur un massage en 2005, la journaliste fut contrainte de fuir son pays. Cette même année, Galima Bukharbaeva fut récompensée du Prix international de la liberté de la presse qui lui a été décerné par le Comité pour la protection des journalistes.
Malgré ce contrôle très strict, les informations et l’actualité ouzbek sont diffusées localement et à l’échelle internationale par des agences de presse, des journaux quotidiens, des magazines et des revues. Parmi les rares agences de presse qui sont autorisées à diffuser les informations, on retrouve la Jahon Information Agency localisée à Tashkent et O’ZA. Ces deux agences de presse rédigent à la fois en anglais, en arabe, en russe, en ouzbek et en allemand.

La radio en Ouzbékistan

Les stations de radio sont également quasi inexistantes en Ouzbékistan. L’une des radios les plus populaires de ce pays a été la radio Tashkent International. Cette station a diffusé sur la scène internationale les actualités de l’Ouzbékistan dans une douzaine de langues, entre autres l’anglais, l’ouzbek, l’allemand, le français, le chinois, l’ouïghour, le pashtoun, le turc, l’hindi, le persan, l’ourdou et l’arabe. Après avoir été active en ondes courtes puis sur internet, cette station a cessé définitivement d’émettre en mars 2006 sous la pression du gouvernement.
Aujourd’hui, les rares stations de radios qui sont demeurées actives sont la MTRK Oʻzbekiston Milliy teleradiokompaniyasi qui diffusent des émissions en anglais, en russe et en ouzbek. Les radios en ligne qui continuent d’émettre sont Cheesy FM qui diffuse des variétés et de la pop qui datent des années 80 et 90 et See the Sea FM, qui est spécialisé dans la musique house, électro, techno et chillout.

La télévision en Ouzbékistan

La télévision est le seul média qui est présent en nombre en Ouzbékistan. En effet, il y a exactement 6 stations de télévision dans ce pays dont la moitié se diffuse exclusivement en ligne. L’economie de l'Ouzbékistan est fortement dépendante de ces chaînes télévisées d’où une certaine flexibilité venant du gouvernement. Ces 6 stations télévisées sont la Channel Uzbekistan, la Toshkent Telekanali, le Dunyo Bo'ylab Telekanali, le Channel Yoshlar et le Channel Madaniyat.
Cela étant dit, la censure frappe aussi les chaînes télévisées ouzbeks. Rappelons qu’il y a deux ans, la chaîne télé STV a été fermée par le gouvernement ouzbek pour avoir diffusée des films montrant des scènes érotiques. Une autre, la chaîne nationale Sevimli a écopée d’un avertissement pour avoir diffusée des films américains à caractère érotique, mais de caractère inacceptable.

Internet en Ouzbékistan

Internet est bien présent en Ouzbékistan. Malgré les efforts du gouvernement ouzbek pour moderniser son réseau internet, des faiblesses existent encore. Néanmoins, cela n’empêche pas la population locale à se servir de ce média. En 2020, l’Ouzbékistan a connu une hausse des utilisateurs d’environ 20 %.

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